Le jour de Noël, nous quittons Hanoi pour Ninh Binh.
Nous prenons un bus, notre moyen de transport préféré. Nous sommes jamais déçu avec le bus. Cette fois ci non plus mais nous n'allons pas vous raconter que nos trajets en bus.
Arrivé à Ninh Binh pour le déjeuner, nous optons pour le déjeuner dans le marché. Plusieurs petits stands tenus uniquement par des femmes.
"Hello, soup!" "Hello, soup!"
Non moi c'est Martin.
Allez une soupe de noodles au poulet. Cela fait quelque temps que nous avons découvert ce plat dont les asiatiques raffolent. Des noodles (pâtes de riz) baignent dans une soupe où l'on trouve des petits oignons, du piments, des herbes non identifiés par les néophytes que nous sommes et du poulet. (enfin des morceaux de poulet, je n'ai pas un poulet qui baigne dans mes noodles!).
Après une rapide découverte de la ville, nous louons des petites motos pour le lendemain.
Notre deuxième jour dans la région de Ninh Binh est, en effet, consacré à Tam Coc, la baie d'Halong terrestre. Des gros rochers karstiques émergent au beau milieu de la plaine.
Les rizières au pied de ces roches donne un bon prétexte de balades en barque. La particularité des formations karstiques c'est d'être un vrai gruyère ainsi on trouve de nombreuses grottes. Ici, les barques passent sous certains rochers pour ressortir dans des cirques de roches uniquement accessible en barque.
En plus de la barque, on profite de nos petites motos pour se balader dans la région. Bien sympa ce moyen de transport.
Nous passons le soir dans un hôtel qui ressemble plus à une sale des fêtes. D'ailleurs, rien n'indique que c'est un hôtel si ce n'est la dame qui nous y a amené. Et nous sommes seul dans la série de chambres qui surplombe la salle des fêtes.
Le lendemain nous filons vers Phat Diem, une cathédrale catholique. Cette région a été évangélisée par les portugais d'où la présence de nombreuses églises animées d'une certaine ferveur en cette période de Noël. Les vietnamiens raffolent des crèches et pratiquement chaque église à une grotte - en pierre karstique - avec une crèche permanente. La région a été notamment marqué par le père Alexandre de Rhodes, un jésuite français qui a transcris la langue vietnamienne en alphabet latin. Le père Alexandre (oui, je l'appelle comme ça) a rajouté de nombreux accents pour permettre de retrouver les nuances de tons. Cet alphabet est celui que les vietnamiens utilisent aujourd'hui.
Le soir, nous repartons en train vers Hanoi pour retrouver mon frère Quentin. Le train, une alternative au bus. Une bonne alternative.
Demain direction la baie d'Halong.
Martin
Ah le train vietnamien... Que de souvenirs... Méfiez vous du plateau repas quand même ! Je me souviens d'avoir été super malade. La seule fois au Vietnam d'ailleurs.
RépondreSupprimerEt surtout, bonne année ! Continuez à bien en profiter et à nous faire rêver.
A bientôt à Tahiti !
Marie-Sophie