vendredi 29 juillet 2011

San Pedro de Atacama


Ce qui frappe tout d’abord c’est l’absence d’arbres. C’est le désert vous me direz. Ok mais ça frappe quand même. Des étendues de centaines de kilomètres sans un petit sapin ou un eucalyptus. Je ne demande pas du chêne centenaire mais une petite touche par ci par là.

Ce qui frappe ensuite c’est le froid. C’est l’hiver vous me direz. Ok mais ça frappe quand même. J’ai testé pour vous le -18°C à 6h30 du mat avec le vent qui vous transforme en glaçon. J’avais les cils qui se glaçaient en stalactites et stalagmites. Mais cela valait le coup car c’était pour voir des geysers. Après un petit tour, un petit bain dans des sources chaudes. Dedans ça va, le problème c’est la sortie. Faut être rapide. Très rapide. Bon à San Pedro, il ne fait pas aussi froid mais ça frôle souvent le zéro la nuit et bien sûr pas de chauffage dans les hôtels ; en tout cas pas dans le nôtre.  

Ce qui frappe surtout, c’est la beauté des lieux. La cordillère des Andes d’un côté, le désert de l’autre. Et des canyons, des dunes, des lacs, un ciel bleu. Un vrai décor de western.


Les dunes, nous nous sommes frottés à elles en faisant du sandboard. Et nous voilà transformés en bonhomme de sable.


Les canyons, nous les avons explorés à vélo. S’enfoncer dans ces étroits chemins bordés de murs de terre ou de pierre, c’est rentrer au milieu d’une BD de blueberry, c’est accompagner Lucky Luke, c’est faire partie d’un film de cow boy. C’est magique.


Le désert, nous l’avons découvert à cheval. Sur nos fières montures, au pas ou au galop, nous voilà parti avec la version chilienne du garçon de ferme.


Les lacs, nous y avons trempé les pieds. Et le reste du corps d’ailleurs. Dans un lac salé nous avons vérifié que lorsqu’on plonge un corps dans l’eau, le téléphone sonne. Heu non. Quand on plonge un corps dans une eau très salée, il flotte tout seul.

Et le ciel. Le ciel nous l’avons observé la nuit. Avec Alain, un astronome français. La pureté du ciel permet de voir à l’œil nu beaucoup plus que le parisien quand il lève la tête une nuit claire du mois d’août. Croix du sud, lumière zodiacale, voie lactée, mercure, saturne, constellations du zodiac … Et on observe ensuite à l’aide de télescopes, nébuleuses, super géante rouge, anneaux de saturne,… Etonnant.

En un mot, San Pedro c’est beau.

Martin

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire