samedi 13 novembre 2010

Effectivement, c'est chaud

Le Népal, c'est l'Inde en miniature.
Coloré, bruyant, vivant.
Tous les sens sont sollicités.
Les couleurs des échoppes, des saris, des marchés, des temples.
Le bruit des gens, des voitures, des klaxons, de la musique diffusée ça et là.
L'odeur de l’encens en hommage aux dieux ou pour cacher des odeurs moins agréables.
Le toucher des népalais. Tant de monde dans un si petit périmètre, cela créé des contacts.
Le goût n'est pas autant sollicité que les autres sens. Mais quand il l'est, on s'en souviens. Spicy.


Épicée; comme l'arrivée à Katmandou.
Nous avons atterri à 22h30 à l’aéroport.
On passe la frontière. Les appareils électroniques de Hong Kong ont laissé la place aux tampons et timbres. Plus artisanals disons.
On récupère nos bagages. C'est toujours un soulagement. C'est un peu notre maison ce sac à dos.
Et on sort de l’aéroport. Nous nous attendions au traditionnel comité d’accueil et nous n'avons pas été déçu.

Une nuée de conducteurs de taxi nous propose leurs services.
A 23h avec son gros sac à dos dans un pays où on ne connait rien et avec en plus un hôtel à trouver derrière, la marge de manœuvre pour négocier un prix ou trouver un conducteur honnête est quasi nulle.
On applique la méthode du touriste qui consiste à se faire avoir mais tout en étant conscient. (Ce qui diminue la sensation de se faire avoir mais ce qui ne change rien au prix).

Vogue la galère, nous partons dans un vrai faux taxi.
Le conducteur a des problèmes avec ces phares à moins qu'il ne s'amuse tout le temps à passer des feux de croisement aux pleins feux. Ou à moins qu'il ne fasse des appels de phares à la voiture de devant dans le but d'appliquer la méthode du vrai faux taxi qui consiste à dépouiller le touriste.
La voiture de devant tourne à gauche et notre chauffeur lui emboîte le pas ou plutôt la roue. Le problème de phares ressemble maintenant vraiment à des appels de phares. Oui parce qu'avec Pierre on ne comprend pas bien pourquoi on a laissé la grande route pour s'engouffrer dans cette ruelle sans lumière, sans circulation et sans personnes. En fait, on fait semblant de ne pas comprendre. Bref, on a compris trop tard, on va se faire plumer.

Et puis nous retrouvons une rue une peu plus passante et quelques lumières réapparaissent. Et finalement le taxi nous emmène à l’hôtel indiqué.Le petit moment de stress est passé.


L'hôtel est complet. Merde. Il est 23h30. Tout est fermé ou presque.
Le proprio de l'hôtel nous arrange finalement une chambre dans la salle de massage. Un matelas sur la table de massage et un autre matelas par terre. Parfait.
Et pour finir la journée, un grand moment: l'explication du fonctionnement de la douche.
Le proprio, en chaussure dans la douche, nous fait une démonstration.
Il tourne un premier robinet. Rien ne coule.
Un deuxième. Pas plus d'eau.
Un troisième (j'imagine que c'est l'eau tiède). Toujours rien.
Il allume le chauffe-eau, tourne la molette de la température de l'eau, retourne un ou deux robinets et voilà, l'eau coule. Et en plus elle est chaude. Il insiste pour qu'on touche.
Effectivement, c'est chaud.

Je vous passe les détails mais le lendemain après midi, nous récupérons la même chambre après l'avoir abandonné le matin.
Résultat, un autre proprio nous a refait une démonstration de la douche.
Il a insister pour qu'on touche l'eau.
Effectivement, c'est chaud.

Martin

3 commentaires:

  1. Je viens de découvrir votre vidéo de présentation de votre parcours, elle cartonne.
    J'ai hâte de lire vos aventures au Vietnam. J'y étais à peu près à la même période que vous du 09 au 23 janvier 2009 ! Bon périple en Asie !
    P'tit bouchon

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  2. coucou ! ici il neige à donf ! il fait froid mais on a de l'eau chaude ! bon voyage à Monamipierrot et Sonamimartin ! Floflo

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  3. La masseuse pré-pubère était comprise dans le prix de la "chambre" ou pas ?

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