Le 7ème jour de notre trek nous quittons Braga où nous avons passé 1 jour pour s’acclimater à l’altitude. Aujourd’hui on monte à 4000m d’altitude. Nous n’avons jamais été aussi hauts. Nous arrivons sans problème au lodge pour le déjeuner.
Notre guide, Panta, continue de nous distiller ses conseils. Marchez doucement. Ça on a compris. Boire beaucoup. Ça on a compris. Thé noir, thé au gingembre, soupe à l’ail. On applique, nous. Si Panta dit que c’est bon pour nous, c’est bon pour nous. Aujourd’hui 2 nouveaux conseils.
Le premier c’est de ne pas boire froid ou frais. Donc cette histoire de bière, tu oublies. Finie. Et l’eau, avant de l’avaler, il faut la réchauffer dans sa bouche. He oui l’estomac n’aime pas le froid.
Le deuxième conseil c’est d’éviter à tout prix de chopper la tourista et pour ça il faut éviter tout ce qui est frit. Le conseil semble judicieux mais réduit considérablement les plats que l’on peut manger : riz, dal bhat, pomme de terre à l’eau, soupe à l’ail. Voilà le menu des 2 prochains jours. Nous nous plions volontiers à ces conseils. Si c’est nécessaire pour passer le col à 5400m.
Notre guide, Panta, continue de nous distiller ses conseils. Marchez doucement. Ça on a compris. Boire beaucoup. Ça on a compris. Thé noir, thé au gingembre, soupe à l’ail. On applique, nous. Si Panta dit que c’est bon pour nous, c’est bon pour nous. Aujourd’hui 2 nouveaux conseils.
Le premier c’est de ne pas boire froid ou frais. Donc cette histoire de bière, tu oublies. Finie. Et l’eau, avant de l’avaler, il faut la réchauffer dans sa bouche. He oui l’estomac n’aime pas le froid.
Le deuxième conseil c’est d’éviter à tout prix de chopper la tourista et pour ça il faut éviter tout ce qui est frit. Le conseil semble judicieux mais réduit considérablement les plats que l’on peut manger : riz, dal bhat, pomme de terre à l’eau, soupe à l’ail. Voilà le menu des 2 prochains jours. Nous nous plions volontiers à ces conseils. Si c’est nécessaire pour passer le col à 5400m.
L’après-midi, après avoir épuisé les différentes activités possibles que sont les jeux de cartes, la lecture et l’écriture, nous nous retrouvons devant la télé avec une vingtaine de guides et porteurs emmitouflés dans leur blouson et bonnet vissé sur la tête. Scotchés devant un mauvais film indien, nous avons bien rit à imaginer quel pouvait bien être les dialogues. Notre hilarité n’a pas manqué d’intriguer les népalais qui riait plus de nous regarder que de voir le film.
Le lendemain, le réveil de Pierre Mac Gyver nous projette hors de nos lits. On s’habille en un temps record (il fait froid à 4000m). Un rapide coup d’œil dehors et ouwouh c’est tout blanc. Une légère pellicule recouvre la montagne. Et surtout, il continue de neiger. Il est temps de sortir le pantalon wind proof. Une question nous interpelle : s’il neige à 4000 m, comment c’est à 5400m ? Va-t-on pouvoir passer le col ? Panta n’a pas l’air plus alarmé que ça. On se range derrière son jugement d’expert. On commence alors notre marche de la journée sous la neige. Aujourd’hui on monte à 4900m. On a vraiment l’impression de haute montagne. La sensation est géniale. Nous arrivons finalement au camp de base sans trop de problème mais j’ai la tête qui tourne. Le mal des montagnes. Un cacheton plus tard, ça va mieux.
Dormir à 4900m, ce n’est pas évident. On dort mal et peu. Je suis bien content quand le réveil sonne à 4h30 parce que j’en ai marre de me retourner dans mon lit. Pierre se réveille avec un bon mal de tête mais ce dernier va se dissiper dans la montée. Après un petit déj, nous commençons notre ascension vers le col. Le départ à la frontale à 5h15 du mat est magique.
Rapidement, on éteint nos lampes, la lune éclaire suffisamment. La nuit sans nuage nous laisse apercevoir le ciel étoilé. 2h30 de montée jusqu’au col où souffle un vent glacial. La température ressentie doit tourner autour de -20°C. Le simple fait d’enlever ces gants pour prendre une photo du lever de soleil et tu as les doigts frigorifiés pour les 10 prochaines minutes. Ce n’est qu’un col mais pour nous cela correspond à un sommet. Nous y voilà. A 5400m. Ce n’est certes pas un exploit mais pour autant ce n’est pas évident. Panta nous file l’accolade. On prend quelques photos et nous repartons pour 1700m de dénivelé négatif dans un paysage lunaire.
Rapidement, on éteint nos lampes, la lune éclaire suffisamment. La nuit sans nuage nous laisse apercevoir le ciel étoilé. 2h30 de montée jusqu’au col où souffle un vent glacial. La température ressentie doit tourner autour de -20°C. Le simple fait d’enlever ces gants pour prendre une photo du lever de soleil et tu as les doigts frigorifiés pour les 10 prochaines minutes. Ce n’est qu’un col mais pour nous cela correspond à un sommet. Nous y voilà. A 5400m. Ce n’est certes pas un exploit mais pour autant ce n’est pas évident. Panta nous file l’accolade. On prend quelques photos et nous repartons pour 1700m de dénivelé négatif dans un paysage lunaire.
Martin
Quand tu dis "éviter tout ce qui est frit"...tu veux dire que même un petit Rocamadour balancé dans une friteuse et totalement désintégré, ça ne pourrait pas passer?
RépondreSupprimerHumm, bon à savoir...
Marc