jeudi 31 mars 2011

Rangitoto et ses blagues

Rangitoto est une ile volcan dans la baie d’Auckland. Elle jouxte Motutapu une autre petite ile.
Ces 2 iles sont le terrain de jeu de Dual, une association qui organise tous les ans 10km, semi-marathon, marathon et aussi 30 et 50km à VTT.

Vajouerailleurs porte son dévolu sur le semi-marathon et termine en 2h30 pour Pierre et 2h20 pour votre serviteur.

Avec des temps pareils pour un semi, vous vous dites que vajouerailleurs a du se ramollir depuis son départ de France. Que nenni, car vous n’avez pas tous les éléments en main pour comprendre ces temps. Un peu comme nous avant le départ de la course.

Ce que l’on savait c’est qu’il y avait 500m de dénivelé positif (et donc négatif).

Ce que l’on savait aussi le matin de la course c’est qu’il pleuvait des trompes d’eau. Un truc à te transformer le désert de Sahara en lac.

Ce que l’on ne savait pas c’était à quoi ressemblait le terrain.

D’abord vous commencez par une montée dans la boue (ça devait être un chemin avant mais la pluie a changé la donne). Puis arrivé en haut, il faut bien descendre et comme là il n’y avait pas de chemin les organisateurs ont décidé d’aller au plus simple : la descente se fait dans le pré. Comme il pleut ça glisse comme pas permis et les trous dans le pré sont autant de risques de se fouler la cheville.

De là, on change d’ile par une étroite bande de terre et on arrive sur le volcan. Guess what, il faut monter au sommet. La montée est longue et on la trouve difficile mais à la fin de la course vajouerailleurs s’accorde à trouver ce passage comme le plus facile.

Ça se complique à la descente où il faut emprunter (perso, je l’ai rendu) un chemin où on peut passer à une seule personne et où le placement du pied dévient difficile à cause des racines. Une fois en bas, on se dit que maintenant ça va être plus roulant et qu’on va pouvoir envoyer. Oubli. C’est là que les problèmes commencent : 8km sur un sentier extrêmement caillouteux où courir c’est parier que la chute ou l’entorse c’est pour les autres. Horrible. Au fait, je vous rappelle que pendant tout ce temps il pleut et que nous sommes trempés jusqu’aux os.

Une fois fini le calvaire de courir sur un pierrier on rejoint la première ile pour une montée dans l’herbe/boue. Dur. Et pour finir une courte descente tellement raide qu’on préfèrerait encore la montée dans la boue.

Les temps ne sont pas terrible mais au final on a plutôt bien couru puisque nous finissons 131ème et 76ème sur 415 participants. En plus on a nos 2 chevilles.

Martin       


2 commentaires:

  1. BRAVO LES GARS !! vous assurez grave !!
    Clé et Marco de Bordeaux

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  2. Je retiendrais que vous courrez le semi en 2h30 :)

    Olivier

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