Planté dans l'aéroport de Santiago, Va Jouer Ailleurs fait le pied de grue face aux 2 caméras qui filment les nouveaux arrivants. 2 caméras car 2 sorties! Bien joué les chiliens. 2 sorties, c'est nickel pour rater l'arrivée d'Eliane et Sylvain. Et après 2h30 d'attente, on se dit qu'on a effectivement du les rater.
Mais non l'explication est autre. C'est encore une histoire de douanier chilien. Vous la connaissez peut-être l'histoire du douanier chilien? Eliane et Sylvain ont essayé de rentrer en douce du saucisson. Rentrer du saucisson, c'est interdit. Le faire en douce, c'est un crime. Douaniers colère - tout rouge - palabres, signatures et destruction du produit. L'amende est évitée de justesse par un Sylvain qui joue au mec qui ne comprend pas bien l'espagnol et une Eliane jouant à l’ingénue qui ne savait pas.
Le voyage commence par Santiago et un magnifique completo, le hot dog fourtout, une spécialité chilienne. Pain, saucisse, oignon, tomate, avocat, choucroute, mayo. Bon on a aussi goûté aux spécialités plus raffinées, le poisson surtout.
Culturellement, on oscille entre extrêmes, d'un côté expo World Press sur les photos journalistiques primés en 2010, et de l'autre ciné Captain America, un film où un super héros américain sauve le monde à lui seul à l'aide d'un bouclier et de son masque aux oreilles de lapin.
Le Chili c'est aussi des vignes, on a donc fait une visite des caves Concha y Toro le plus grand producteur de vin du Chili (350 millions de bouteilles!). On a découvert un bon petit cépage local: le carmenere. On a aussi récupéré 4 verres à pieds, très utiles pour déguster une bouteille dans les auberges de jeunesse mais plus difficiles à transporter. Mais voilà le voyageur est plein de contractions. Il n'emporte que 2 pantalons mais est prêt à se trimbaler des verres à pieds. Ces derniers résisteront-ils au voyage en soute ?
Santiago aura aussi été 2 soirées sympas, 2 dîners. Le premier avec Robinson (rencontré à Paris) et Hernan qui nous ont emmené dans un resto de poissons qui ressemblait à un sous marin. Le deuxième avec Alejandra (une amie de Claude CG42) qui nous a reçu comme des princes. 2 soirées pour mieux comprendre le Chili et les chiliens. Merci !
Pouf pouf. 6h de bus pour Las Trancas au sud de Santiago. On change tout, puisque là nous attendent la neige, une auberge tout en bois et les pistes de ski. Petite station mais très "bonne trace" pour reprendre les mots de Don Fifa, l'aubergiste. 2 jours de ski super.
Et une journée plus décousue due à une météo neigeuse. La proposition "construire un igloo" n'ayant pas remportée une majorité suffisante, le plan "faire de la moto neige" étant interdit à une moitié des voyageurs, nous avons marché 6km pour tenter les thermes (fermées), puis les chiens de traîneaux (complet) et les sources chaudes (trop froides). Bref, l'activité phare de la journée aura été le jeu "tipoter" qui nous a occupé pendant notre marche dans la neige.
On rechange tout. La côté cette fois. Nous sommes à Valparaiso, le port mythique du Chili. Question pour être accepté dans l'hotel: dans quelle région se trouve le Mont Saint Michel ? L'hôtel est tenu par un normand qui ne rigole pas avec les frontières des régions; mais qui rigole volontiers avec le client.
A Valparaiso on trouve des maisons de toutes les couleurs accrochées aux collines environnantes. Charmant. Mais c'est le port moderne que j'ai préféré (comme Sylvain). Des conteneurs, des porte-conteneurs, des grues. Le tout dans une effervescence impressionnante.
A Valparaiso, nous avons goûté à la spécialité locale, la chorillada. Comme toute spécialité locale qui se respecte, c'est comment dire... ben si c'était bon ça serait nationale et si c'était très bon ça serait internationale. Bon je suis un peu dur, ce n'était pas mal. Frites qui baignent dans le jus, par dessus des oignons et de l'oeuf brouillé et au sommet de cette montagne des petits morceaux de viande. C'est plus un plat de marin qui n'a pas mangé depuis quelques temps.
Le voyage à 4 continue. La prochaine étape s'appelle Buenos Aires.
A suivre.
Martin
Mais non l'explication est autre. C'est encore une histoire de douanier chilien. Vous la connaissez peut-être l'histoire du douanier chilien? Eliane et Sylvain ont essayé de rentrer en douce du saucisson. Rentrer du saucisson, c'est interdit. Le faire en douce, c'est un crime. Douaniers colère - tout rouge - palabres, signatures et destruction du produit. L'amende est évitée de justesse par un Sylvain qui joue au mec qui ne comprend pas bien l'espagnol et une Eliane jouant à l’ingénue qui ne savait pas.
Le voyage commence par Santiago et un magnifique completo, le hot dog fourtout, une spécialité chilienne. Pain, saucisse, oignon, tomate, avocat, choucroute, mayo. Bon on a aussi goûté aux spécialités plus raffinées, le poisson surtout.
Culturellement, on oscille entre extrêmes, d'un côté expo World Press sur les photos journalistiques primés en 2010, et de l'autre ciné Captain America, un film où un super héros américain sauve le monde à lui seul à l'aide d'un bouclier et de son masque aux oreilles de lapin.
Le Chili c'est aussi des vignes, on a donc fait une visite des caves Concha y Toro le plus grand producteur de vin du Chili (350 millions de bouteilles!). On a découvert un bon petit cépage local: le carmenere. On a aussi récupéré 4 verres à pieds, très utiles pour déguster une bouteille dans les auberges de jeunesse mais plus difficiles à transporter. Mais voilà le voyageur est plein de contractions. Il n'emporte que 2 pantalons mais est prêt à se trimbaler des verres à pieds. Ces derniers résisteront-ils au voyage en soute ?
Santiago aura aussi été 2 soirées sympas, 2 dîners. Le premier avec Robinson (rencontré à Paris) et Hernan qui nous ont emmené dans un resto de poissons qui ressemblait à un sous marin. Le deuxième avec Alejandra (une amie de Claude CG42) qui nous a reçu comme des princes. 2 soirées pour mieux comprendre le Chili et les chiliens. Merci !
Pouf pouf. 6h de bus pour Las Trancas au sud de Santiago. On change tout, puisque là nous attendent la neige, une auberge tout en bois et les pistes de ski. Petite station mais très "bonne trace" pour reprendre les mots de Don Fifa, l'aubergiste. 2 jours de ski super.
Et une journée plus décousue due à une météo neigeuse. La proposition "construire un igloo" n'ayant pas remportée une majorité suffisante, le plan "faire de la moto neige" étant interdit à une moitié des voyageurs, nous avons marché 6km pour tenter les thermes (fermées), puis les chiens de traîneaux (complet) et les sources chaudes (trop froides). Bref, l'activité phare de la journée aura été le jeu "tipoter" qui nous a occupé pendant notre marche dans la neige.
On rechange tout. La côté cette fois. Nous sommes à Valparaiso, le port mythique du Chili. Question pour être accepté dans l'hotel: dans quelle région se trouve le Mont Saint Michel ? L'hôtel est tenu par un normand qui ne rigole pas avec les frontières des régions; mais qui rigole volontiers avec le client.
A Valparaiso on trouve des maisons de toutes les couleurs accrochées aux collines environnantes. Charmant. Mais c'est le port moderne que j'ai préféré (comme Sylvain). Des conteneurs, des porte-conteneurs, des grues. Le tout dans une effervescence impressionnante.
A Valparaiso, nous avons goûté à la spécialité locale, la chorillada. Comme toute spécialité locale qui se respecte, c'est comment dire... ben si c'était bon ça serait nationale et si c'était très bon ça serait internationale. Bon je suis un peu dur, ce n'était pas mal. Frites qui baignent dans le jus, par dessus des oignons et de l'oeuf brouillé et au sommet de cette montagne des petits morceaux de viande. C'est plus un plat de marin qui n'a pas mangé depuis quelques temps.
Le voyage à 4 continue. La prochaine étape s'appelle Buenos Aires.
A suivre.
Martin
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