Et ton cartable !



La Polynésie Française

Géographie

La Polynésie Française est un archipel de l’océan Pacifique, c’est-à-dire un ensemble d’iles. On dénombre 118 îles regroupées en 5 ensembles :
-          Les îles du vent et les iles sous le vent, ce sont les iles les plus peuplés et là où se situe la majorité de l’activité économique et politique. Tahiti fait partie de cet ensemble.
-          Les îles Marquises, situées le plus au nord
-          Les îles Tuamotu, un ensemble d’atolls
-          Les îles  Gambier, situées le plus à l’est
-          Les îles Australes, situées le plus au sud

Toutes ces îles s’étendent sur 2,5 millions de km2, soit l’équivalent de l’Europe.
Papeete, la capitale de la Polynésie Française, se situe à 15 700 km de Paris.
Il y a 260 000 polynésiens. Ils vivent de l’agriculture, de la pêche, de la culture de la perle et du tourisme.
La Polynésie est rattachée à la France. Elle bénéficie du statut de POM (Pays d’outre-mer) qui ressemble au statut de DOM/TOM (département d’outre-mer / Territoire d’outre-mer) mais avec plus d’autonomie.


Histoire et navigation

Le premier navigateur à avoir établi un contact entre l’Europe et Tahiti est Wallis, un anglais. C’était en 1767. Mais le navigateur qui a fait connaitre Tahiti et la Polynésie c’est Bougainville, un explorateur français. Il arriva à Tahiti en 1768. Il ramena à Paris un Polynésien qui avait émis le désir de voyager. Et surtout il décrivit son voyage autour du monde dans un livre. C’est ce dernier qui a rendu mythique la Polynésie aux yeux des français et qui a lié la Polynésie à la France.

Bougainville est parti avec 2 bateaux, La Boudeuse et l’Etoile, pour faire le tour du monde.  La Boudeuse faisait 40m de long pour 10m de large. Elle emmenait avec elle 960 tonneaux remplis de biscuit, farine, eau, vin, légumes. L’Etoile était plus petite : 33m de long pour 9m de large. Elle pouvait emmener 480 tonneaux. En plus des tonneaux, les bateaux emmenait des animaux vivants : bœuf, porcs, moutons, poules,…

Les dangers auxquels les bateaux étaient confrontés sont nombreux. J’en relèverai 3 :
  •          Les dangers de la mer : le vent, les courants mais aussi les récifs ou bancs de sable qu’il faut éviter si on ne veut pas faire naufrage.
  •         L’approvisionnement et spécialement en eau douce et en bois. L’eau est primordiale puisque qu’il faut que les 330 marins embarqués sur les 2 bateaux boivent à leur soif. De nombreuses fois au cours du trajet, les bateaux accostent des iles pour faire le plein d’eau douce et de bois. Ce dernier est nécessaire pour faire la cuisine, se chauffer et réparer le bateau en cas de problème.
  •         Le scorbut. C’est la maladie du marin qui est due à un manque de vitamine C que l'on trouve dans les produits frais. Les légumes et les fruits ne peuvent pas se garder très longtemps. Le voyage de Bougainville a, en effet, duré 2 ans et 4 mois.



Ecole et jeux

Nous avons rencontré une école de CM1/CM2 du village de Parea sur l’ile de Huahine. L’école compte 4 classes de la maternelle au CM2 et 80 élèves. Ils suivent le même programme que vous excepté sur l’histoire géographie et sur le polynésien.

Les enfants de Polynésie portent des vêtements beaucoup plus courts qu’en France : tee shirt shorts  tongues. Ils  jouent aux mêmes jeux qu’en France : Volley, basquet, rugby, tèque et surtout le foot. Sur l’ile de Huahine beaucoup jouent au foot à 5 en salle, le futsal. Les enfants font également des courses en sacs, du tir à la corde et des courses d’échasses. Mise à part ces jeux « occidentaux », les polynésiens jouent également à des jeux traditionnels :

Le Javelot : l’objectif du lancer de javelot Polynésien est d’atteindre une noix de coco située à 7 m du sol. Le javelot se lance avec l’index à l’arrière du javelot.

Le ré ré : cela ressemble au jeu de l’élastique en France : Un enfant assis par terre tape deux baguettes de bois d’ 1, 5 m de long l’une contre l’autre selon un rythme convenu à l’avance. Pendant ce temps un autre enfant sautille entre les baguettes et ne doit pas se faire « cisailler » les chevilles.

La (fausse) pirogue : une fausse pirogue est construite en tressant des feuilles de cocotier de telle sorte que les pieds dépassent en dessous. Ainsi on peut courir à plusieurs en la portant.  La difficulté est de courir au même rythme.

La vrai pirogue : le Va’a : C’est une pirogue équipé d’un balancier qui lui permet d’être plus stable. Il en existe de toutes sortes : de 1 à 5 personnes, traditionnelles ou plus modernes en fibre de verre. Nous avons surtout vu des va’a modernes pour une personne, ils sont très étroits et effilés. 

Le Avé Poatro (le pied de la vache): On coupe une noix de coco en deux. On perce le sommet de chacune des demies noix de coco dans laquelle on fait passer une ficelle. On passe la ficelle entre le gros et les petits orteils et on tient la ficelle avec les mains. On obtient ainsi une sorte d’échasse qui fait comme le bruit du sabot de la vache.






Nouvelle Zélande


Géographie et histoire

La Nouvelle Zélande se compose de 2 iles et se situe à l’est de l’Australie dans l’océan Pacifique. C’est le pays le plus lointain de la France. Il faut plus d’une journée pour s’y rendre en avion depuis Paris.Il y a environ 1000 ans les Maoris sont venus peupler ce pays. Ils sont venus dans de grosses pirogues depuis les îles de la Polynésie. 

Au 18ème siècle des navigateurs européens ont établi des contacts avec les Maoris et la Nouvelle Zélande est rapidement devenue une colonie de l’empire britannique. Aujourd'hui,  c’est un pays indépendant mais le chef de l’état est encore le souverain d’Angleterre, actuellement la reine Elisabeth II.

Par conséquent, la Nouvelle Zélande est peuplée de gens d’origine européenne, de Maoris et aussi d’asiatiques et d’indiens. Ces 2 derniers groupes correspondent à l’immigration récente.

Les néo-zélandais sont 4,3 millions, ce qui en fait un pays peu peuplé. Ils sont connus pour leur célèbre équipe de rugby, les redoutables All Blacks qui chantent le haka avant chaque match. Le haka est un des héritages de la culture maorie. La Nouvelle Zélande est également connue pour ses paysages qui ont été mis en valeur dans le film le seigneur des anneaux. Finalement, ce pays est connu pour ces moutons. Il y a en effet 30 millions de moutons, soit 6 fois plus de moutons que d’habitants !  




L’homme dans son environnement

Les néo-zélandais sont très proches de la nature et ils essayent le plus possible de valoriser la nature et de protéger l’environnement. Cela se traduit par de nombreux sentiers, des chemins de randonnée et des parcs nationaux très bien entretenus et tout est mis en œuvre pour que les touristes puissent profiter de ces endroits. Ils sont sus tirer profit de leur nature pour développer un tourisme écologique.

Outre cet harmonie tourisme / nature, les néo-zélandais contrôlent les espèces de plantes et d’animaux. Ainsi les douaniers sont très stricts. Il est interdit de ramener de la terre car cette dernière peut contenir des bactéries qui pourraient nuire aux plantes ou aux animaux de Nouvelle Zélande. Ils contrôlent également les populations d’animaux dans les forêts. Ils tentent de réguler le nombre d’animaux. Ils interviennent par exemple contre les possums, sortent de gros écureuils, qui détruisent les forêts car ils sont trop nombreux (50 millions, encore plus que de moutons !)

Les néo-zélandais ont également un développement raisonné de l’urbanisme. Ils interdisent les constructions dans certaines zones (proches de la mer ou dans les parcs nationaux).

Cependant, nous avons trouvé que les néo-zélandais utilisaient beaucoup la voiture. Comme ils habitent souvent à la campagne, ils sont obligés de se déplacer en voiture. Ils ont souvent des 4x4 ou des pick-up, des voitures qui consomment beaucoup d’essence et donc qui polluent plus.

Nous avons également été surpris d’apprendre que les néo-zélandais vendaient des produits laitiers (du beurre, du lait, de la poudre de lait) et de la viande (du mouton et du bœuf) surtout en Europe. Or l’Europe c’est loin. Donc le transport consomme de l’énergie surtout du pétrole (porte-conteneurs et avions), ce qui pollue. Peut-être que les néo-zélandais devrait plus vendre aux pays proches de chez eux : les iles du Pacifique, l’Australie ou encore le Japon et l’Asie du sud-est.

D’ailleurs les enfants, est ce que vous savez quand vous polluez ?

Il existe 3 catégories d’actions qui font que chacun de nous pollue.

Comme je l’ai dit au-dessus, le transport. Quand on prend l’avion ou la voiture, on rejette du CO² dans l’air, ce qui a un impact sur le réchauffement climatique. En outre les réserves de pétrole sont limitées. Alors, il faut privilégier les transports en commun, éviter de se déplacer seul dans une voiture, ne pas prendre sa voiture inutilement et finalement limiter l’avion. (Va Jouer ailleurs n’est pas très bons sur ce dernier point).

Le deuxième impact sur l’environnement, c’est ce que l’on consomme, c’est-à-dire ce que l’on achète. Quand on fait ses courses, on pollue. Pourquoi ? Tous les produits que l’on achète ont nécessité des matières premières et de l’énergie pour être produite et aussi pour être acheminé. Ainsi, il vaut mieux acheter  un produit qui a été produit ou cultivé près de chez soi car cela signifie que le transport n’a pas utilisé beaucoup d’énergie. Il faut aussi privilégier les produits avec le moins d’emballages possibles. Moins d’emballages veut dire moins de matières premières (comme le plastique qui contient du pétrole).

La 3ème catégorie c’est la maison ou l’appartement. D’abord il faut chauffer (ou parfois refroidir avec la climatisation). Dans les 2 cas, on consomme encore de l’énergie. Mais ce n’est pas la seule dépense énergétique de la maison. Il y a aussi le frigo, la machine à laver le linge, les lumières et tous les autres appareils électriques de la maison (télévisions, ordinateurs, …). Prenons l’exemple de la machine à laver le linge. Elle utilise de l’énergie pour fonctionner et de l’eau pour nettoyer. L’énergie est limitée et polluante (rejet de CO² si c’est du pétrole ou du charbon, déchets radioactifs si c’est du nucléaire). L’eau est une matière précieuse et pour la traiter (la rendre potable), il faut de l’énergie…


L’Australie





Nous avons passé une semaine en Australie mais nous connaissions déjà un peu le pays puisque nous avions passé un mois sur la côte est en 2008.

L’Australie est le plus gros pays d’Océanie. Il compte 22 millions d’habitants et sa capitale est Canberra (et non pas Sydney où nous avons passé une semaine).

Nous avons rencontrés une classe de CM1 et une de CM2 de l’école Française de Sydney. Les élèves de ces classes sont en Australie depuis 6 mois à 12 ans et ils étudient les mêmes choses que les élèves français sauf qu’ils suivent un programme d’Anglais renforcé.

Nous les avons interrogés sur les différences qui existaient entre la France et l’Australie. En Australie, il n’y a pas de neige mais il fait plus beau qu’en France. Les activités extérieures ont donc une plus grande importance. Les australiens font plus de sports.

Les sports pratiqués sont différents. Même si on retrouve le football, le tennis, en Australie le rugby, la natation et le surf ont une plus grande importance qu’en France. Il existe aussi en Australie des sports inconnus en France : le cricket et l’AFL (Australian Football Ligue). l’AFL est entre le football et le rugby et on y joue qu’en Australie.

Les autres différences avec la France concernent l’ambiance dans le pays. En effet, Il y a plus de place, on vie dans des maisons et non dans des appartements. Les villes sont moins oppressantes.  Il y a moins de vols, c’est plus calme et les gens s’habillent comme ils veulent.

Nous avons eu la chance de nous entretenir avec le directeur de l’école. Nous avons discuté des différences entre le système scolaire Français et Australien. En Australie, les élèves sont beaucoup plus valorisés sur leurs points forts qu’en France. Si un élève est bon en sport et mauvais en mathématiques, il aura rapidement la possibilité de choisir ses matières afin de faire plus de sports et moins de maths. Il n’y a pas de note mais des lettres et le système de notation est basé sur l’autoévaluation. Les  élèves australiens sont donc moins polyvalents mais ils ont beaucoup plus confiance en eux. Grâce aux séances de débats organisés en classe, ils apprennent aussi plus tôt à prendre la parole en public et à s’exprimer devant les autres.

Nous avons pu constater leurs aisance à l’orale puisque les élèves que nous avons rencontré s’exprimaient clairement, les uns après les autres et sans se couper la parole alors qu’ils étaient nombreux. Nous en profitons pour les remercier pour leur calme et leur curiosité à notre égard.

Les élèves nous ont posé à peu près les mêmes questions que vous : Comment est-ce qu’on se déplace, comment on paye nos repas, comment parle-t-on dans les pays que l’on visite et quels animaux avons-nous vus. Nous avons pu leur montrer quelques photos.

Nous avons beaucoup apprécié nous entretenir avec ces classes et avec leur directeur. Nous avons beaucoup appris sur la vie des australiens.


La Thaïlande

Ce pays est aussi grand et aussi peuplé que la France. C’est un pays « en voie de développement » qui est plus avancé économiquement que ces voisins le Laos, la Birmanie et le Cambodge.
La Thaïlande s’étire toute en longueur. Au nord on trouve des montagnes. Au centre se concentre la plupart des habitants autour de Bangkok, la capitale. Cette dernière compte 10 millions d’habitants comme Paris. Au sud on trouve quantité de plages que les touristes du monde entier viennent voir.
La Thaïlande est le premier exportateur de riz dans le monde.

Orphelinat de Pattaya

Nous avons visité un orphelinat qui accueille 180 enfants âgés de quelques jours à 18 ans. L’orphelinat est géré par des sœurs catholiques. De nombreuses personnes travaillent à l’éducation des enfants : médecins, infirmières, professeurs et aussi des bénévoles qui viennent donner un coup de main.
Certaines familles n’ont pas les moyens, pas le soutien de leur famille ou un emploi qui ne permet pas de garder leur enfant. Ainsi ces familles laissent le soin à l’orphelinat de s’occuper de leur enfant. Une quarantaine de bébés sont accueillis chaque année. On compte 20 enfants de moins d’un an et 20 enfants entre 1 et 3 ans. Nous avons passé 2h à jouer avec les enfants. Ils sont très affectifs.
Tous les ans, des enfants sont adoptés par des familles. Une vingtaine d’enfants partent ainsi vivre en Allemagne ou au Danemark où ils sont recueillis. Les procédures d’adoption sont assez longues afin de s’assurer que les enfants vont bien vers la bonne famille.
Toutes les personnes qui travaillent à l’orphelinat font un travail remarquable. Nous leur disons bravo. Pour ceux qui veulent en savoir plus : www.thepattayaorphanage.org

Jeux et sports
Le sport national est la boxe thaïlandaise. Contrairement à la boxe traditionnelle où seules les mains sont autorisées, à la boxe thaïlandaise on peut donner des coups de pieds et des coups de genoux. C’est un sport violent mais les Thaïlandais sont très fiers de leurs boxeurs et des matchs sont organisés dans tout le pays. Les matchs donnent même lieu à des paris.

Nous avons appris à faire de la planche à voile. Comme vous le savez dans ce sport on utilise la force du vent pour avancer. Plus la planche est petite et la voile grande, plus on va vite. A l’inverse, si vous avez une planche large et une petite voile, moins vous allez vite. Nous avons commencé avec une planche large parce que c’est plus facile pour garder l’équilibre. Pour ce qui est des voiles, nous avons commencé avec une petite et maintenant on a une voile un peu plus grande.

C’est un sport où il faut être musclé des bras parce que quand le vent souffle il faut bien tenir la voile. La difficulté de la planche à voile c’est le virage. Pour changer de direction, on parle de changer de bord. La technique consiste à faire tourner la planche puis à changer de côté pour repartir dans l’autre sens. Ce n’était pas facile au début. Maintenant on se débrouille mieux.

Nous avons également fait de l’escalade. Pierre aime beaucoup ce sport et il se débrouille plutôt bien. Dans la province de Krabi, on trouve des grands rochers karstiques qui surplombent la mer. C’est là que nous avons passé plusieurs jours à grimper les rochers. Le plus important en escalade c’est d’être bien assuré c’est-à-dire de pouvoir chuter sans se faire mal. Chacun des grimpeurs à un baudrier. A l’aide d’un nœud spécial celui qui grimpe est rattaché à une corde. Celui qui est en bas « assure » : il tient la corde. En cas de chute, l’assureur retient le grimpeur et amorti la chute.

Lorsqu’on grimpe, il faut bien placer ces pieds et ses mains. Le placement des pieds est primordial car c’est moins fatiguant de se tenir sur ses jambes que de tirer tout son corps avec ses bras. Une fois en haut, on a vu sur la plage : c’est superbe







Les jardins du Mékong
Des jardins un peu particuliers au Cambodge

Les jardins du Mékong est une société créée par trois personnes. Philippe l’un des fondateurs nous a fait la visite de ses jardins. Le but est de produire des salades pour les restaurants de Phnom Penh et de donner du travail aux personnes défavorisées du village de Taskor. Les Jardins du Mékong embauchent 5 jardiniers et 2 livreurs.

Les jardins du Mékong cultivent 6 variétés de salades (feuille de chêne verte et rouge, batavia, romaine, roquette et laitue) et 4 plantes aromatiques (basilique, aneth, coriandre et persil). Ces salades et plantes sont nourries grâce au composte et arrosées grâce à un forage de 40 mètres. Les jardiniers mettent de la paille de riz sur les sillons car la paille isole la terre de la chaleur et apporte de la matière organique dont se nourrissent les salades.

Les graines de salades sont mises sur du papier humide afin de les faire éclore. Une fois que l’on obtient une pousse, on les met dans des petits pots afin de les faire grandir un peu plus. Puis une fois qu’elles sont suffisamment grandes, on les repique (on les plante) dans le sillon paillé. Une fois  mures, on peut les couper puis les livrer dans les restaurants.

Le terrain « des jardins du Mékong » fait 4 000 m² dont 3 000 sont plantés de 30 000 salades. Avant d’être cultivé, le terrain a dû être remblayé c’est-à-dire rehaussé afin qu’il ne soit pas inondé par les crues du Mékong. 

Nous les avons goûtées, les salades du jardin du Mékong sont très bonnes.

Si vous voulez en savoir plus, vous pouvez aller voir le site : http://www.lesjardinsdumekong.com/




Le Cambodge 

Nous avons passés deux semaines au Cambodge, voici  ce que nous avons découvert.

Géographie et Histoire 

Le Cambodge compte 14 millions d’habitants pour 181 035 Km² soit 6 fois plus petit que la France.
La capitale du pays est Phnom Penh située sur le bord du Mékong. Ancienne colonie française, le pays est indépendant depuis 1953. Le Cambodge est très connu pour les temples d’Angkor bâtis entre le IXème et le XVème siècle par le peuple Khmer.
Le Cambodge a une histoire plus récente assez difficile car après avoir été durement touché par la Guerre du Vietnam, le régime des Khmers rouges a pris le pouvoir jusque dans les années 80. Ce régime est responsable de la mort de nombreux Cambodgiens.


L’école au Cambodge

Nous avons visité l’école du village de Taskor situé sur le bord du Mékong à côté de Phnom Penh. L’école compte 727 enfants répartis dans  15 classes. Les cambodgiens vont à l’école soit le matin soit l’après-midi.
Comme en France, ils vont à la maternelle, puis à l’école primaire, au collège puis au Lycée. La  différence est que les classes de  6ème se font dans l’école primaire. L’entrée au collège ne se fait qu’en 5ème.
L’école de Taskor comprend 12 professeurs qui enseignent les sciences naturelles, la biologie, les mathématiques et le Khmer. Le Khmer est la langue du peuple majoritaire du Cambodge. C’est un peu comme le français chez nous.
Nous avons rendu visite à une classe de CE1 et de 6ème. Nous leur avons demandé ce qu’ils voulaient faire plus tard. Voici leurs réponses : Présentateur télé, travailler à Phnom Penh, médecin, professeur, mécanicien, commerçant.
Nous avons également visité le village de Kampoun Pnasar à une heure de Phnom Penh. Les 261 enfants de ce village ont la chance d’aller à l’école le matin et l’après-midi. C’est une chance car cela leurs permets d’apprendre plus de choses et d’avoir plus de choix pour leur futur métier.

L’école l’après-midi est possible grâce à l’association Développement Rural Cambodge (DRC). L’association finance la construction de l’école et paye les professeurs de Khmer, d’informatique et de mathématiques. Ainsi les enfants de ce village vont à l’école du gouvernement le matin et à l’école DRC l’après-midi.
L’association DRC ne finance pas que l’école. Elle a aussi financé la construction d’un château d’eau qui alimente les maisons du village. Les habitants peuvent ainsi élever des poissons dans des bassins pour les revendre, laver les cochons et irriguer les rizières. C’est une source de développement importante pour le village.
Il y a quelque chose de surprenant dans ce village. Les habitants récupèrent le lisier des cochons (le lisier c’est les excréments). Ils le mettent dans une cuve et récupèrent le  gaz qui s’échappe de la cuve grâce à des tuyaux qui vont jusqu’à  une gazinière. Ces gaz brulent car c’est du méthane. Ils peuvent donc cuisiner avec le feu produit par ces gaz. Géniale non ?


Les jeux au Cambodge

Comme au Vietnam, les cambodgiens jouent beaucoup au Dacau (rappelez- vous, le volant en plume qu’on tape avec le pied). Dès qu’ils ont 5 minutes ils y jouent dans le couloir ou sur le bord de la route. Tout le monde y joue, les grands et les petits.
Nous avons également vu beaucoup de match de volet. C’est un sport très répandu au Cambodge. Dans un village de pêcheurs, ils avaient même fabriqué un filet avec un filet de pêche. Astucieux non ?


La pauvreté au Cambodge

Le Cambodge est un pays plus pauvre que ses voisins. Lorsqu’on visite ce pays, cette pauvreté se ressent. Les enfants ne sont pas toujours habillés, et les conditions de vie dans certains villages semblent rudimentaires. Beaucoup d’associations étrangères, comme DRC, aident le pays à se développer, mais cela prend du temps.
Nous avons beaucoup apprécié notre visite du Cambodge. C’est un pays très beau et les cambodgiens sont très accueillants.




Le Vietnam


Nous avons passé 4 semaines au Vietnam. En voilà un petit aperçu.

Géographie et histoire

Ce pays représente un peu plus de la moitié de la France et compte 86 millions d’habitants. Beaucoup de monde sur un territoire pas très grand, cela donne une densité de population importante.


Les vietnamiens ont eu une histoire agitée au cours du siècle dernier. Ils se sont battus contre les japonais pendant la seconde guerre mondiale, contre les français après la guerre (les vietnamiens ne voulaient plus être colonisés par les français) et contre les américains pendant la guerre du Vietnam.


La bataille très connue entre les français et les vietnamiens s’appelle Dien Bien Phu. Cette bataille a été remportée par les vietnamiens et elle a permis au Vietnam de gagner son indépendance en 1954.


Peu de temps après les vietnamiens se sont battu contre les américains. Les vietnamiens se revendiquaient du communisme alors les américains cherchaient à limiter l’expansion de cette idéologie. La guerre du Vietnam a été très dure. Les vietnamiens ont finalement gagné la guerre en 1975.

Depuis le Vietnam est un pays communiste. Dans les faits, le système capitaliste prédomine.
Laissons l’histoire tranquille.

Le Vietnam est un pays tout en longueur. Au nord on trouve des montagnes, la capitale Hanoi et la baie d’Halong, baie très connue pour la beauté de ces paysages. Nous sommes allés là-bas pour faire du kayak sur la mer. Tout le centre du pays est rythmé par la mer qui n’est jamais très loin des lieux où se trouve la population. Au sud, on trouve Saigon la capitale économique et le delta du Mékong.


Jeux


Le jeu préféré des vietnamiens est le dacau, jeu de jongle qui se joue avec un volant composé de plumes.Un peu comme on peut s’amuser en France à faire des jongles avec un ballon les vietnamiens joue au dacau. L’utilisation des mains est interdite.  

Il faut être agile, souple et précis pour maitriser ce jeu. Ils aiment beaucoup y jouer le soir lorsque la chaleur commence à tomber. Ils jouent souvent à 2 mais on peut aussi jouer à plusieurs en formant un cercle. Nous avons essayé et ce n’est vraiment pas facile.








Nourriture et fruits


Dans toute l’Asie du sud-est, on trouve beaucoup de fruits. Il y a les fruits que l’on connait bien en France comme la banane, l’orange ou l’ananas. 


Il y a les fruits que l’on connait en France mais qu’on a rarement l’occasion de manger :
-            la mangue, fruit jaune et de forme ovoïdale. L’intérieur est également jaune et sa chair est délicieuse. C’est notre fruit préféré. Ce n’est pas toujours facile à manger car il y a un gros noyau à l’intérieur.
-            le fruit de la passion, de la forme et de la taille d’une balle de tennis. L’intérieur est formé de plein de grains jaunes qui ont beaucoup de goût.
-              le litchi, petit fruit blanc entouré d’une écorce marron clair.

On trouve aussi plein de fruits que l’on ne connaissait pas du tout :
-         le jaque est un gros fruit vert avec plein de picots autour. Ce fruit peut peser plusieurs kilos. Sa chair est sucré et un peu caoutchouteux.
-       le durian ressemble beaucoup au jaque. En tout cas son aspect extérieur. A l’intérieur, on trouve une chair au goût très prononcé. Ce fruit peut sentir tellement fort qu’il est parfois interdit dans les lieux publics.
-          le ramboutan est entouré une coque rouge faite de nombreux fils. On a l’impression que c’est des poils !


Les vietnamiens ne mangent pas que des fruits. Leur plat préféré est le pho, c’est une soupe composée de nouilles faite avec du riz, de poulet ou de bœuf et de nombreuses herbes et épices. C’est très bon. On peut en manger partout. Il y a souvent des petits stands dans la rue qui servent ces soupes.

Ecole au Vietnam

Nous avons été dans une école maternelle de la ville de My Tho. C’est une école privée tenue par des religieuses. Nous avons découvert que les enfants vietnamiens pratiquent les mêmes activités qu’en France : dessin, découpage, pliage, petits cours de mathématique en jouant, début de l’apprentissage de l’alphabet. 700 élèves pour 86 professeurs composent cette maternelle. Les élèves ont entre 2 et 5 ans. Ils commencent à 7h30 et finissent à 16h. A 10h30, ils déjeunent à la cantine. De 11h30 à 14h, ils font une sieste.






Le Laos




Géographie


C’est un pays d’Asie du sud-est qui compte 7 millions d’habitants. Sa capitale est Vientiane. Le Laos n’a pas d’accès à la mer. Il est entouré par le Vietnam, le Cambodge, la Thaïlande, la Birmanie et la Chine. Ne pas avoir d’accès la mer est un handicap pour un pays. La mer assure, en effet, de pouvoir exporter des produits dans le monde entier.

Ce pays a été colonisé par la France et il faisait partie de l’Indochine française. Après la deuxième guerre mondiale, la France a quitté le Laos mais ce pays a souffert pendant la guerre du Vietnam qui a opposé Les vietnamiens du sud alliés aux américains contre les vietnamiens du nord.







Depuis la fin de la guerre du Vietnam, le Laos est un pays communiste.
La principale religion du Laos est le bouddhisme. Nous avons croisé beaucoup de moines au Laos.








Le Mékong

Le Laos n’a pas de mer mais il est traversé par le célèbre fleuve Mékong. Ce dernier a une très grande importance dans le pays. D’abord il permet d’irriguer les rizières et ainsi de faire pousser du riz. Ensuite, c’est un fleuve poissonneux donc il permet de pécher. Et enfin, il sert de voie de navigation. Comme le territoire est vallonné et que la végétation est très dense, construire des routes et des chemins de fer est parfois compliqué. Ainsi les laotiens ont utilisé pendant longtemps le Mékong comme moyen de transport. De nombreux bateaux ont permis et permettent encore de livrer des marchandises ou de transporter des personnes.

  
Agriculture

Les laotiens vivent surtout dans les campagnes et beaucoup sont agriculteurs. Ils font pousser soit du riz soit du café. Les laotiens utilisent une sorte de riz particulier : le riz gluant. Est-ce que vous avez déjà gouté ? Nous avons beaucoup aimé la texture de ce plat. Pour le manger, il faut faire une boule de riz avec sa main et la tremper dans le plat (bœuf, poulet, porc ,…) qui accompagne le repas.




Les enfants laotiens

Les enfants laotiens adorent le vélo. Ils se déplacent tout le temps avec ce moyen de transport. Tout le monde va à l’école en vélo. Ils ont de la chance, c’est un pays assez plat. C’est plus facile pour faire du vélo.
Nous avons rencontré des élèves qui nous ont posé plusieurs questions en anglais.

Est-ce que vous savez ce que veut dire ces questions ?
How are you ?
Where are you from ?
What is your name ?
Are you tourist ?
Do you like to visit Lao?
Do you like Lao food?


Nous leur avons demandé d'écrire leur nom:



La famille au Laos

Nous avons croisé beaucoup de femme portant leurs enfants au Laos. Nous avons vue des familles voyager ensemble, nous avons vue des familles manger ensemble. Les mamans sont très attachées à leurs enfants. La notion de famille semble être très importante pour les laotiens.


Les jeux au Laos

Les enfants laotiens aiment bien se baigner. Ils ont la chance d’avoir très souvent une rivière pas loin de chez eux. Alors il profite de cette rivière pour se baigner, nager et parfois aussi se laver.

Dans les villages nous avons vu plusieurs enfants jouer à sauter au-dessus d’une corde. Deux enfants tiennent une corde à une certaine hauteur et une troisième enfant doit courir et sauter au-dessus de cette corde. C’est un jeu très simple mais les laotiens ont l’air d’apprécier ce jeu. Ils sont d’ailleurs très forts. Ils arrivent à sauter vraiment haut. 
Un autre jeu qui ne demande pas beaucoup de chose est la toupie. Ils se confectionnent des toupies en bois et à l’aide d’une ficelle ils lancent la toupie. Pour rendre les choses plus ludiques, un enfant lance la toupie et les autres doivent la dégommer en lançant leur propre toupie.

Ils sont également fan de football. Ils ont un jeu assez technique et ils aiment bien dribbler ou faire des feintes pour passer l’adversaire.




Le jeu le plus impressionnant que nous avons vu c’est le sepak takraw. Cela ressemble au tennis ballon et c’est très populaire en Asie surtout au Laos, en Thaïlande et en Indonésie. Le principe du jeu est même qu’au volley. Il y a un filet et il faut renvoyer la balle dans le camp adverse sans qu’elle touche terre. Mais la différence avec le volley, c’est que le sepak takraw se joue sans les mains. Les joueurs utilisent surtout la tête et le pied. Certains joueurs très doués sont capables de faire un retourné acrobatique pour faire un smash dans le camp adverse. Il faut être très souple et agile pour réussir un coup pareil.








Le Népal




Bonjour les CM2 – 1,
J’espère que vous allez bien et que vous avez bien profité de la neige.
Nous sommes au Népal depuis près d’un mois. Maintenant que nous connaissons mieux ce pays nous allons essayer de vous le décrire.

Le pays








Le Népal est un pays montagneux situé entre l’Inde et la Chine. Il y a 28 millions de népalais soit presque la moitié du nombre de français. Le Népal possède un drapeau à la forme triangulaire. C’est le seul drapeau au monde qui ne soit pas rectangulaire.


Le Népal est un pays pauvre. La plupart des népalais vivent de l’agriculture mais ici il y a très peu de tracteurs alors tous les travaux dans les champs se font à la main où parfois à l’aide de vaches. Par exemple il utilise les vaches ou les buffles pour labourer. L’autre activité économique du Népal est le tourisme lié à la montagne. Beaucoup de personnes viennent grimper sur les hauts sommets du Népal ou viennent profiter des magnifiques paysages pour faire de la randonnée ou du rafting (comme nous).

Le Népal est en effet parcouru par la chaine de montagne Himalaya dans laquelle se trouvent les 14 sommets de plus de 8000 m qui existent dans le monde. La montagne la plus haute du monde se situe au Népal et mesure 8848 m. Il s’agit de l’Everest.  Ce dernier est presque 2 fois plus haut que le Mont Blanc. Est-ce que vous connaissez la hauteur du Mont-Blanc ?

Il existe 2 principales religions au Népal : le bouddhisme et l’Hindouisme. Le bouddhisme est la religion de Bouddha. L’hindouisme est une religion polythéiste (vous connaissez ce mot ?). C’est la religion que l’on retrouve en Inde.



La vie des enfants au Népal

Mais ce qui vous intéresse, c’est la vie des enfants. A quoi ils jouent ? Qu’est qu’ils mangent ? Comment fonctionne l’école au Népal ?

Comme le Népal est un pays pauvre, l’éducation des enfants et leur scolarité dépend beaucoup du niveau de vie des parents. Dans les campagnes et les montagnes, les gens n’ont pas beaucoup d’argent donc les enfants arrêtent l’école vers 12 ans. Dans les villes ou lorsque les parents ont un peu plus d’argent, les enfants continuent leurs études en allant au collège, puis au lycée et parfois à l’université. Chouette vous vous dites, plus d’école après 12 ans. Pas si chouette que ça, parce que arrêter l’école tôt cela signifie faire des travails pas très bien payés et difficiles.

Nous sommes allés à l’école primaire de Shree Jadbharat dans le village de Gheswar. C’est une école avec 80 élèves et 5 maitresses. Comme en France, il y a 5 niveaux. Le plus haut niveau correspond au CM2, votre niveau. Les élèves  vont à l’école de 10h à 16h. Ils font une petite pause au milieu. Ils commencent plus tard et finissent plus tôt que nous car certain viennent à l’école à pied et ils habitent loin. Dans la classe de CM2, les élèves étudient le népalais, l’anglais, les maths, les sciences et l’histoire-géographie. Nous avons demandé aux élèves ce qu’ils aimeraient faire plus tard. 4 aimeraient devenir docteurs, 3 professeurs, 2 ingénieurs, 1 musicien et une danseuse.   Et vous les CM2-1, c’est quoi le métier que vous aimeriez faire plus tard ?




Pour aller à l’école, les élèves doivent porter un uniforme comme le font les élèves en Angleterre. Le reste du temps, les filles portent des saris (grands morceaux de tissus enroulés autour du corps pour donner une grande robe) alors que les garçons portent pantalon et pull en laine.

La base de la nourriture est le riz. Le plat préféré des népalais s’appelle le Dal Bhat. C’est un plat avec du riz, une soupe de lentilles et une sauce épicée (parfois très épicé, on a avait la bouche en feu). Il accompagne le tout d’un pain rond et plat qu’il nomme chapati. Ils boivent beaucoup de thé qu’ils aiment boire avec du lait et beaucoup de sucre. En revanche, ils n’ont pas beaucoup de dessert. Il mange souvent des fruits après le Dal Bhat. En ce moment, c’est la saison des oranges.

Et qu’est-ce que font les népalais, lorsqu’ils ne sont pas à l’école ? Comme vous, ils aiment bien s’amuser.  Ils ont plein de jeux.


Les jeux au Népal

Nous avons croisé beaucoup d’enfants au Népal, ce qui nous laisse croire que la population est relativement jeune. Nous les avons vus jouer. Certains d’entre eux jouent au foot ou au volley, mais ceux-ci sont plus âgés. Nous en avons vu d’autres courir à toute allure derrière un pneu de vélo. Armés d’un bâton, ils dirigent le pneu qui roule dans la pente.

Mais ce qui nous a le plus amusé, c’est la partie de cricket népalais que nous avons disputé avec les enfants du village de Tal.

Pour jouer au cricket népalais, il faut : deux équipes de 5/6 personnes, un petit ballon mou et une pile de cailloux pas très stable de 30cm de haut : le cairn.

Pour commencer, les deux équipes tentent, à tour de rôle, de détruire le cairn en se plaçant à 3m de celui-ci. La première équipe qui y parvient devient l’équipe des constructeurs. L’autre équipe est celle des chasseurs.

Les constructeurs doivent reconstruire le cairn sans se faire toucher par les chasseurs. Les chasseurs doivent toucher les constructeurs avec la balle afin de les éliminer. Ils n’ont pas le droit de marcher avec la balle mais ils peuvent se faire des passes.

La partie s’achève lorsque le cairn est reconstruit : point pour les constructeurs. Ou quand tous les constructeurs sont éliminés sans qu’ils n’aient réussis à reconstruire le cairn : point pour les chasseurs.

C’est un jeu vraiment amusant où il faut être stratégique : Lorsque l’on est chasseur, il ne faut pas lancer la balle trop loin sinon les constructeurs ont le temps de reconstruire le cairn. Lorsque l’on est constructeur il ne faut pas trop s’éloigner du cairn afin de le reconstruire, mais un chasseur reste toujours posté à proximité du cairn.

Nous nous sommes bien dépensés et bien amusés à jouer à ce jeu.

Pierre et Martin





1ere rencontre avec la Classe


Le 21 Octobre 2010, nous rencontrons la classe de CM2 qui nous suivra pendant tout notre parcours.
Avant de vous rencontrer les enfants, nous avions quelques appréhensions: Allons nous réussir à vous intéresser, quels vont être vos questions, vos réactions...


Nous arrivons a l'école pendant la récréation avec un gros sac à dos (mais qu'est qu'il peut bien y avoir à l'intérieur ???) nous sommes accueillis par le directeur de l'école et nous rejoignons Laura (la maitresse!!!) pour échanger sur notre présentation.


A la fin de la récréation les enfants nous rejoignent et nous nous présentons. Martin a beaucoup plus de chance que moi: il travail à la Vache qui rit. C'est carrément mieux que le Conseil général de la Loire.


Nous vous demandons dans quel pays aimeriez vous aller. Malheureusement nous ne pourrons pas aller partout mais nous allons pouvoir satisfaire la curiosité de certaines et de certains.


Puis nous décrivons notre parcours sur une grande mappemonde. Chaque pays suscite beaucoup de questions: Comment les gens s'habillent est ce qu'il fait froid ...


Vient ensuite le moment de visiter notre maison pendant 10mois: visite guidée du sac a dos ! nous nous assurons auprès des élèves de n'avoir rien oublié. Finalement nous rallions à l'avis de la majorité des élèves et nous n'emporterons pas de fer à repasser.


Nous discutons des attentes des uns et des autres. Alors que nous comprenons que nous devrons axer nos comptes rendus sur la vie des enfants à l'étranger et sur la façon de vivre des habitants, la classe nous interrogera tout au long du parcours sur ce que les enfants veulent savoir.  Après quelques dernières questions et une belle photo de groupe, nous quittons la classe après avoir passé un bon moment.


Merci les enfants de votre accueil. Vous nous avez surpris par vos questions pertinentes. Merci de votre  intérêt pour notre projet et de votre enthousiasme.


Notre 1er destination est Hong Kong puis direction le Népal.


Pierre