mercredi 1 juin 2011

Où il est question de démarrage en 5ème, de marseillaise et de ratafia

Debout à 7h30 pour un petit dej à 8h. Au menu de l'american breakfast: thé à la coca ou café, oeuf brouillé, toast avec confiture et jus d'orange.

On quitte l'hôtel. On quitte Pisco. On prend un taxi. Le prix de la course pour allez 5km plus loin est de 0,75 centimes d'euros. En tant que touriste, j'apprécie le tarif. En tant que consolideur, je ne comprends pas bien le modèle économique. (même en considérant que la voiture a été amortie plusieurs fois).

On arrive juste à temps pour prendre le bus. Pierre cale sa guitare. Direction Ica.

Arrivée à 10h nous allons directement chez Roberto pour prendre des infos sur un tour dans le désert. Roberto est recommandé par le lonely. On voit arrivé un cowboy avec à sa ceinture un couteau qui fait passé le couteau suisse de Pierre pour un cure dent. Chapeau, moustache, botte. Le cowboy. C'est parti pour plus d'une heure de show. Un phénomène ce Roberto. D'abord, je me fais rembarré parce que j'ai dit qu'on cherchait un guide pour aller dans le désert. Roberto, lui, est explorateur. I'm not a guide, I'm an explorer.

Et Roberto de nous inviter à le suivre. On va dans son 4x4. Un beau joujou. Il fait ronronner le moteur, lance un coup de klaxon qui rend sourd les passants et puis part pour un petit tour. Le clou du tour c'est le démarrage en 5ème. Oui mec en 5ème. Histoire de nous montrer qu'il y a de la puissance sous le capot.
When I go in the desert, I go deep. So you need a good car.

Et Roberto de nous inviter à le suivre dans son appart. En fait d'appart Roberto a une chambre qui confirme bien qu'il est explorateur. Des dents de requins fossilisés plus grosses que ma main, des photos de baleines fossilisées, des articles de lui dans le Times, des pierres bizarres qui font perdre le nord à la boussole, des GPS de secours, des cartes de la région et tout un capharnaüm génial. Roberto est passionné, un peu allumé et très bavard. I'm not a searcher, I'm a finder. Des phrases géniales comme celle là, il en sort tout le temps.

Son tour dans le désert a l'air top mais outre le prix un peu cher, on ne se voit pas avec Roberto pendant 2 jours. Ingérable le bonhomme.


On trouve un hôtel construit par l'architecte de Fleury Merogis.

Et après on file dans un restaurant recommandé par le lonely. Le proprio grille en moins de 5s qu'on est français. C'est son grand jeu auprès des touristes. Il est francophile. Il a appelé son fils Jean-Pierre. La preuve. En plus d'un cours de politique péruvienne, on a le droit à de la musique française (Cabrel et compagnie). Il nous refait notre programme de l'après midi: mais non n'allez pas là, allez plutôt là. Bref, on suit ses conseils et on quitte le resto sur la marseillaise. La classe.

Ica c'est la région du vin et du pisco. Alors nous partons déguster. La première cave est classique. La deuxième est plus artisanale et folklorique. C'est tellement artisanale qu'en fait il ne font même pas du vin mais du ratafia (1/4 de marc appelé ici pisco et 3/4 de jus de raisin). Après la visite, on a le droit à une dégustation de ratafia (18%) et de Pisco (40%). Le tout sans crachoir. Dur. On se laisse tenter par une bouteille de ratafia qui n'a pas déplu à Gui, Jojo et Gros Steph, les potes de Pierre qu'on a rejoint à Cusco.

Pour finir la journée, nous sommes allés dans un oasis pour voir le coucher de soleil. Des dunes à perte de vue. On gravit l'une d'entre elle pour profiter du spectacle. Une fois que le dernier rayon de soleil s'est perdu, nous rejoignons notre prison. La perm est terminée.

Martin

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